Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est la maladie hormonale la plus répandue chez la femme menstruée (et donc en âge de procréer). (Source)
En effet, les chiffres sont édifiants :
-1 femme sur 10 est touchée
-1 ère cause d'infertilité féminine (troubles ou absence de l'ovulation)
-7 ans en moyenne pour se faire diagnostiquer.
À ce jour, il n'existe pas de traitement spécifique. Pire encore, le SOPK est souvent synonyme d'une grande errance médicale pouvant entrainer en plus des symptômes classiques de la maladie, des symptômes dépressifs.
C'est quoi exactement le SOPK ?
Le SOPK est une maladie hormonale. Il tire son nom des premières constatations des années 30 : on pensait que les ovaires avaient des kystes.
En réalité, les ovaires n'ont pas de kystes, mais une multitudes de follicules n'arrivant jamais à maturité (si tu es novice avec ces termes, je te conseille de lire mon article sur le cycle féminin ICI).
Les symptômes du SOPK varient d'une femme à l'autre. Voici les plus courants :
-Troubles ou absence de l'ovulation (cycle long de plus de 45 jours, voir absence des règles)
-hyperandrogénie : un excès de testostérone chez la femme SOPK provoque une hyperpilosité, de l'acné, une chute des cheveux pouvant amener une alopécie.
-troubles métaboliques : diabète, insulino-résistance, hypertension, maladies cardio-vasculaires, prise de poids.
D'autres symptômes peuvent apparaître comme une peau sèche, des troubles de l'humeur, des symptômes dépressifs, de l'irritabilité ....
Comment se passe le diagnostic du SOPK ?
Le diagnostic du SOPK se fait en règle général par un gynécologue. Le SOPK se base sur deux choses :
-les critères de Rotterdam ;
-le diagnostic d'exclusion : il faut écarter d'autres causes possibles qui peuvent donner des symptômes similaires comme par exemple la maladie de cushing ou l'hyper-prolactinémie.
Critères de Rotterdam chez la femme adulte :
-trouble du cycle : peu ou pas d'ovulation ;
-hyperandrogénie : visibles via des signes cliniques comme de l'hirsutisme (pilosité excessive), de l'acné ainsi qu'une chute de cheveux importante (pouvant aller jusqu'à l'alopécie) ;
-une échographie pelvienne : montrant une multitude de follicules OU un dosage sanguin d'AMH (qui révèle la réserve ovarienne) élevé.
Peut-on guérir du SOPK ?
Il n'existe à l'heure actuel aucun traitement. On ne peut donc pas guérir du SOPK. Par contre, le suivi est dit "symptomatiques". C'est à dire qu'on va suivre les symptômes de la maladie et que l'on va pouvoir agir sur ceux-ci via des méthodes souvent naturelles. C'est là que la naturopathie rentre en jeu.
En effet, en changeant son hygiène de vie, en utilisant des compléments alimentaires et des plantes en soutien, on peut considérablement diminuer les symptômes du SOPK, et même retrouver un cycle plus court et plus régulier.
Je vous donne RDV dans un prochain post, pour savoir comment la naturopathie peut vous aider en cas de SOPK.
Vous pouvez également prendre RDV avec moi directement sur mon site pour une consultation en visio dans toute la France ou à domicile dans le Haut-Rhin (ne remplace pas une consulation médicale).
Au plaisir de vous rencontrer,
Cécile, votre naturopathe au féminin.
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